dimanche 14 septembre 2008

Meursault Roux Père & Fils 2005

N'y tenant plus, je me décide à ouvrir ce week-end la bouteille la plus prestigieuse de ma cave. Dimanche matin, jour de marché, je choisis un poisson rare à la chair fine pour l'accompagner: un turbo de Bretagne. Au four le midi, poêlé pour le repas du soir.
Une fois le précieux breuvage bourguignon versé, il laisse apparaitre une belle couleur dorée, un peu pâle, mais très attrayante. Déjà, les bords du verre présagent d'une teneur alcoolique élevée.
La première olfaction est très intense: c'est un vin puissant. Un fort arôme d'ambre teinté de brioche, tout en fraicheur et en vivacité surprend au premier abord. Je n'ai pas l'habitude de sentir un tel parfum, c'est très déconcertant, mais pas désagréable.
En bouche, c'est une confirmation grandiose: non seulement le vin est d'un équilibre parfait entre alcool, acidité et sucres, mais il se paye le luxe de posséder une finale exceptionnellement longue, trente secondes de pur bonheur beurré et caramélisé, d'une finesse rare.
Les arômes ne sont finalement pas sans rappeler un certain Gewurztraminer Kuehn 2006 Cuvée Sainte-Marguerite, en plus subtils et délicats.
Bref, un vin d'une grande noblesse, sûrement dégusté un peu jeune, et qui triomphera de plus belle après de longues années de garde.

Note provisoire: 4,5/5

Clin d'œil sur le vin