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mercredi 18 février 2009

Oh Bigre! (bar à vin)

4, rue Bridaine - Paris XVIIème, le 17 février 2009
Profitant d'un coffret cadeau (que je ne nommerai pas ici), sur le thème des bars à vin, nous avons, ma femme et moi choisi un établissement parisien au nom surprenant (Oh Bigre!) mais ce ne fut pas le seul critère. Plus que la quantité de verres de vin proposés, nous voulions aussi bien manger et ce bar proposait un petit plus: un commentaire sur les accords mets et vin.
En plein quartier des Batignolles, Oh Bigre! est avant tout un petit établissement convivial et sans chichis. L'accent est mis sur les vins servis et non sur un cadre sophistiqué ou une quelconque ambiance lounge à la mode.
Pour débuter, une assiette de saucisson nous est servie, ainsi qu’une bouteille de vin rouge que le maître des lieux nous demande de ne pas regarder: surprise, c’est une dégustation à l’aveugle (mon jeu préféré).

Accord charcuterie/vin rouge
Un verre en main chacun (ainsi que notre amphitryon), nous somme invités à sentir les arômes du breuvage. Des notes poivrées et de sous-bois, une robe claire, je désigne un peu au hasard le cépage Gamay, et mets dans le mille! En même temps, avec la charcuterie, c’était tout indiqué. Notre hôte nous apprend par la suite que c’est un Morgon, un des crus du Beaujolais, que nous sommes en train de savourer.
L’homme est très prolixe, car pêle-mêle nous nous voyons conter moult anecdotes et secrets de fabrication du vin, notamment la volonté de la maison de travailler avec des vignerons rompus aux techniques les plus naturelles qui soient, et qui se gardent d’utiliser jusqu’aux 500 additifs parfois employés dans l’industrie du vin (à vérifier, mais c’est plausible).

Accord fromage/vin blanc
Pour la seconde dégustation, des morceaux de Comté agrémentés de noix et de raisins secs nous sont servis, avec un verre de vin blanc. Cette fois-ci, le voile est vite levé car un indice précieux nous est livré: le vin provient de la région de production du fromage… C’est le Jura, non?
En effet, nous dégustons un Côtes du Jura aux effluves de miel (allant jusqu’à la cire), de pain grillé et de viennoiseries. Contrairement au précédent accord, il nous est demandé de boire le vin avec le fromage en bouche: c’est alors un véritable ping-pong où vin et fromage s’enrichissent mutuellement, et à la rétro-olfaction, les arômes de pâtisserie et de noix sont encore soulignés.
Plus long en bouche que le premier, le vin est plus gourmand aussi.

Pour résumer, nous avons passé une très bonne soirée, entre de bonnes mains et à la bonne franquette.
Oh Bigre! Même aux toilettes, un petit poème insolite ne manque pas de distraire les messieurs debout:
Heureux qui comme Ulysse
Loin du bruit de la guerre
Baise un petit cul
Et boit dans un grand verre.
Vide l'un, emplit l'autre,
Et passe avec gaieté
Du cul de la bouteille
Au cul de la beauté.

mardi 24 juin 2008

Villa des Bordes

9, rue des Bordes - 45370 Cléry-Saint-André, le 21 juin 2008
Deux ans après notre premier passage dans la région d'Orléans, nous avons décidé de retourner dans ce restaurant qui nous avait enchanté la première fois. Tout fut comme dans notre souvenir: du cadre au menu, en passant par le service, discret et courtois.
La villa du XIXème, qui propose aussi son hôtel de 9 chambres, est située non loin de la Basilique N-D de Cléry, dans une rue calme. A la belle saison, une petite dizaine de tables sont dressées dans le jardin attenant, dominé par d'imposants arbres centenaires, le tout baignant dans une sérénité à peine troublée par le chant des oiseaux. Je n'en dis pas plus, sinon qu'on a presque l'impression d'être invités chez des amis.
Bien sûr, la cuisine est à la hauteur de l'endroit: les ingrédients du terroirs comme d'autres plus traditionnels sont préparés avec inventivité et savoir-faire, et présentés avec ingéniosité pour surprendre les yeux comme les papilles. Tels sont les nems de rillettes de Cléry Saint André et leurs Tapas de sot l'y laisse, les poitrines de caille et autres "bonbons" de pomme de terre, à découvrir (ainsi que des desserts tout aussi surprenants), à la Villa des Bordes, pour un budget allant de 25€ à 40€ le menu sans les boissons.
La carte des vins n'est pas en reste, proposant des crus variés et pour toutes les bourses. Le lieu suggérant un Val de Loire, nous avons dégusté un jeune Saumur Champigny qui accompagna notre délicieux repas.

http://www.villadesbordes.com/

lundi 21 avril 2008

La Chaum'Yerres

Pont de l'Yerres - 77390 Chaumes en Brie, le 19 avril 2008
Me fiant à ses trois étoiles, j'ai réservé une table à la Chaum'Yerres, m'attendant à passer une bonne soirée dans un restaurant de cuisine traditionnelle avec ma femme.
Dans un cadre sobre, mais chaleureux, le personnel nous a accueillis et nous a installés au calme: la salle était loin d'être comble, de sorte qu'une ambiance feutrée s'est créée, propice à la dégustation la plus posée.
Apéritif, puis mise en bouche originale, à base de saumon d'élevage mariné à la menthe sur une verrine de mousse d'asperges.
A partir de cet instant, nous nous attendions à un repas de bonne facture, mais le résultat fut au delà de nos espérances: quelle surprise de découvrir une cuisine inventive et maîtrisée dans ses moindres détails; depuis la présentation des assiettes, la cuisson des mets et surtout des légumes dont nous avons redécouvert le goût !
Le chef Christian Berton a tout simplement ravi nos palais, habitués à une qualité moindre, il faut l'avouer: à ce niveau là, on tutoie les sommets. On a du mal à concevoir quelque chose de meilleur.
Certes, les prix pratiqués ne sont pas dans nos habitudes (compter 39€ pour le premier menu entrée/plat/dessert) mais cela vaut vraiment le coût.

http://www.chaumyerre.fr/

mardi 6 novembre 2007

Le Rez-de-Chaussée

65, rue Letort - Paris XVIIIème, le 3 novembre 2007
Ce restaurant-bistrot Aveyronnais propose une cuisine simple, authentique, présentée agréablement, dans un cadre moderne et chaleureux, le tout à des prix abordables. Et il y en a pour tous les goûts: charcuteries, aligot, côte de boeuf, et même brochettes de joues de loup à la graine de sésame et spaghettis à la corleone (tomates, courgettes et câpres).
Un honnête Marcillac rouge accompagna judicieusement ces mets, avant de laisser la place à de délicieux et inventifs desserts.
Une très bonne adresse, nous y retournerons (pourquoi pas un midi) !

http://www.rezdechaussee.fr

lundi 8 octobre 2007

Chez Jenny

39, bld du Temple - Paris IIIème, le 6 octobre 2007
Encore une de ces tavernes de brasseur au nom illustre (que je ne citerai pas) ?
Non, la brasserie Chez Jenny est un établissement au décor feutré et cosy, quoiqu'un peu bruyant lorsque la salle est comble, qui mérite vraiment un détour si vous aimez les produits de la gastronomie alsacienne.
Un délicieux petit verre de Gewurtz Vendanges Tardives le temps de réfléchir à notre menu, puis nous savourons une choucroute très bien garnie et extrêmement copieuse pour environ 20€ la part. Outre les charcuteries de très bonne facture, je retiendrai surtout le goût exquis de la choucroute dont le fondant et la saveur presque confite m'ont vraiment enchanté !
Pour accompagner ce plat ainsi qu'un jarret de porc caramélisé au miel, nous avons choisi un très correct Pinot Noir millésime 2004.
Enfin, les serveurs ont été avenants et disponibles, le service a été rapide, mais nous étions arrivés vers 19h.

http://www.chez-jenny.com/

Clin d'œil sur le vin