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mercredi 30 septembre 2009

Soirée "dégustation & vente"

Supermarché Carrefour Market d'Epinay sur Orge, 29 septembre 2009
Soirée un peu en demi-teinte que cette première dégustation-vente depuis que l'enseigne est passé de Champion à Carrefour Market. Ma femme étant enceinte, c'est accompagné d'un ami amateur éclairé que j'ai abordé ce rendez-vous annuel.
La fréquentation, d'abord: nettement moins importante que d'habitude, et surtout, les lieux se sont vidés d'un coup, probablement une fois que les maigres victuailles proposées se soient épuisées.
La logistique, ensuite: la surface réservée à l'espace dégustation-vente a encore diminué cette année, se réduisant à un simple couloir, et n'accueillant plus que trois ou quatre stands de dégustation, dont deux tenus non par des producteurs mais par des vendeurs.
Enfin les vins proposés à la dégustation étaient d'une qualité très inégale: seuls les bordeaux ont su tirer leur épingle du jeu, les Cahors, Madirans et autres Roussillons étaient soit sans intérêts, soit trop atypiques voire insolites (comme le Domaine de la Chique 2008, pourtant encensé au micro par l'animateur).

De nombreuses autres références étaient proposées en caissettes ou cartons entiers, dont le Côtes du Rhône Village Sablet, au rapport qualité/prix imbattable, le Saumur Champigny Domaine de la Perruche (que j'aurais bien aimé goûter dans ce nouveau millésime), le Mendoza Argento Malbec, charmant Argentin disponible toute l'année, sans oublier le puissant Château Fombrauge, Saint-Emilion Grand Cru par Bernard Magrez.
Je ne passerai pas sous silence le fait que de nombreuses références ne sont plus suivies, mais ne jetons pas la pierre sur les supermarchés, les chaines de cavistes font hélas de même.
Quid, par exemple, de l'exquis Juliénas Thorin, qui a déserté les rayons aux profit du Morgon du même producteur, nettement inférieur en complexité et en charisme?

En tout état de cause, je n'ai pas perdu mon temps puisque j'ai pour ma part effectué les acquisistions suivantes:

- une caisse de 6 bouteilles de Bordeaux Tour de Bigorre 2005 à 27,93€: ma première caisse en bois, très bel objet, mais le contenu n'est pas en reste car ce Bordeaux générique nous a surpris par sa puissance aromatique et sa longueur en bouche qui surpassait nombre de vins plus onéreux.
- deux bouteilles de Château Chêne de Gombeau 2006, Canon-Fronsac à 5,95€: vin racé et élégant (j'ai un petit faible pour cette appellation, qui m'a fait préférer ce choix au Château Mayne Guyon, même millésime en Premières Côtes de Blaye pourtant tout aussi délectable).
- une bouteille de Chateau Citran 2005, Haut-médoc à 13,50€: je ne manque jamais une occasion d'acquérir une bouteille de ce vin renommé, surtout lorsqu'il s'agit de cet excellent millésime 2005.
- enfin le seul blanc (et non des moindres) et le seul Bourgone: le Meurseault Ropiteau 2007 dont la bouteille m'a couté la bagatelle de 17,95€ (peu cher pour du Meurseault), et dans laquelle je fonde de grands espoirs, tant la découverte de cette prestigieuse appellation bourguignonne, m'a laissé sans voix.

Mon ami, lui, a pris trois caisses de trois Bordeaux différents: Château Mayne Guyon, Château Chêne de Gombeau 2006 et Tour de Bigorre 2005. Le tableau de chasse est honnête, mais j'ai connu des soirées plus réussies à Epinay...

mercredi 25 juin 2008

Nicolas

On ne présente plus cette chaîne de magasins spécialisés dans le vin depuis presque deux siècles. Je n'ai pourtant fréquenté ces boutiques que sur le tard (début 2007). Et c'est tant mieux, car j'ai pu me faire une idée de ce qui se vend ailleurs avant d'aborder une référence du marché.
Chez Nicolas, j'ai rarement été déçu de la qualité d'une bouteille, et encore, parfois le caviste m'avait prévenu. Le seul souci, c'est qu'il n'est pas possible de goûter un vin avant achat: il faut se fier aux conseils du vendeur, même s'ils ne sont pas toujours pertinents (cela varie bien sûr d'un magasin à l'autre).
Le catalogue de vins proposé est très diversifié, mais on ne trouve pas tout dans chaque boutique: le caviste fait sa sélection, en fonction de son type de clientèle et du chiffre d'affaire visé. Un point intéressant: la présence systématique de vins du monde, essentiellement du continent américain, mais aussi européen, et quelques vins australiens. Le Zinfandel-Shiraz de Fetzer (Californie) est très original et d'un bon niveau pour environ 6 € la bouteille (attention, le bouchon n'est pas en liège, mais à vis: ce n'est pas un vin de garde).
Pour revenir à la France, sans chauvinisme aucun, on trouve de très bons produits comme le Château Marsannay, un succulent Bourgogne dont le millésime 2002, m'a impressionné à la dégustation, en 2006. Côté blanc, citons le Riesling "Les Princes Abbés", une valeur sûre au rapport qualité/prix excellent (proposé uniquement lors de la foire aux vins), ou encore le Gewurztraminer Kuehn 2006 Cuvée Sainte-Marguerite.
Pour généraliser, disons que la qualité n'est pas très homogène au dessous de 8 € la bouteille. A partir de ce prix, pas de problème, on peut acheter les yeux fermés.
Mais n'oublions pas qu'il y a aussi de bons produits à moins de 6 €, comme le Côtes de Provence rouge Domaine de Pouverel, malheureusement sorti du catalogue cette année...

mardi 10 juin 2008

Intercaves

La spécialité de cette chaine de distribution de vins en franchise, c'est le volume: de la caisse de six bouteilles à la vente en vrac, en passant par le pack de 5 ou 10 litres, idéal pour les barbecues, les fêtes entre amis.
Bien sûr, on peut très bien acheter son vin à la bouteille, mais le prix est moins intéressant qu'en carton de six. Toutefois, il est souvent possible de déguster avant d'acheter, ce qui est très apréciable, même si cela ne concerne pas tous les vins en vente dans la boutique.
Dans tous les cas, on peut au moins recueillir les conseils avisés du commerçant, généralement assez calé dans l'univers des régions viticoles et de la dégustation du vin.
Les vins vendus en bouteille(s) vont de la consommation courante au crus prestigieux, provenant de toutes les régions françaises, mais rarement du reste du monde. Ainsi, le choix est surtout important pour le Bordelais et la vallée du Rhône, la Loire et le Languedoc (dans l'ordre décroissant). On trouve aussi de bonnes bouteilles d'Alsace, du Sud-Ouest, et un bon choix de Champagnes. Les bourgognes ne sont pas en reste, mais c'est comme partout, il faut mettre le prix.
Même si nous avons été parfois déçus par certains produits recommandés par le caviste (après tout, il a un stock à écouler), il y a de très bonnes affaires à faire, mais la qualité est assez peu homogène en dessous de 12€ la bouteille: il faut vraiment goûter avant d'acheter.
Il y a de très bons vins à moins de 6€, par exemple le Bergerac rosé Baron de Peyrac, et parfois même des bordeaux de dix ans en cartons de six, à boire rapidement !
Demandez à déguster du Quincy, du Jasnières (blancs sec de la Loire), autour de 9/10€, un très bon investissement.
N'oublions pas non plus le choix de whiskies et d'alcools, quelques bières et produits gastronomiques (pâtes, foies gras) et les accessoires en tout genre.

mercredi 3 octobre 2007

Soirée "dégustation & vente"

Supermarché Champion d'Epinay sur Orge, 2 octobre 2007
Déjà la troisième "soirée foire aux vins" depuis que nous habitons Savigny, ma femme et moi !
Cette année, nous arrivons avec la ferme intention d'acheter de bons bordeaux rouges.
Les producteurs sont là pour chanter les louanges de leurs produits, la soirée est orchestrée par un animateur professionnel qui fait gagner des magnums à ceux qui répondent à ses questions (il faut être rapide), enfin des canapés et des petits fours sont distribués par d'accortes employées du magasin qui font des heures sup'...

Deux heures plus tard, et l'équivalent de deux verres de vins goûtés chacun, nous repartons avec de très bonnes bouteilles, et l'impression d'avoir fait des affaires:

- Une bouteille de Moscato d'Asti 2006 à 11€95: première découverte de la soirée ! Un vin blanc moelleux et perlé (légèrement pétillant, comme un Lambrusco), aux arômes d'Asti Spumante (c'est le même cépage, non ?) et titrant seulement 5,5°: parfait pour l'apéro, mais aussi les desserts.
- Deux bouteilles de Juliénas Thorin 2006 à 4€90: un des meilleurs cru beaujolais qui m'ait jamais été donné de goûter. Très fruité et velouté, un vrai délice à savourer sans attendre, bien qu'on dise qu'il gagnerait à attendre deux ou trois ans.
- Une bouteille de Côte-Rotie 2005 à 23€50: deuxième découverte, et première fois pour nous, qui n'avions jamais gouté de ce vin rouge toujours hors de prix... La bonne surprise de le voir à moins de 30€ et le sourire de la productrice nous ont poussé à le déguster, et à apprécier sa puissance aromatique, sa charpente solide et sa souplesse rare. Le Côtes du Rhône à son paroxysme, parait-il... je crois bien que c'est possible, nous verrons bien en le goûtant avec une belle viande.
- Deux bouteilles de Château Fombrauge 2005, Saint-Emilion Grand Cru à 23€99: une petite folie pour un grand vin de Bernard Magrez que nous avons découvert ce soir; un vin très étudié pour apporter le maximum de sensations en bouche. Rien à voir avec ce que nous connaissions déjà en matière de Libournais, et même de vin français, oui monsieur ! Une classe à part, qui laisse loin derrière tous les autres vins proposés en dégustation à cette soirée. Bluffant.
- Emportés par l'élan, nous nous laissons tenter par une bouteille de Château Camensac 2005, 5ème cru classé du Haut-Médoc à 14€95. Il n'est pas proposé à la dégustation, mais le fait qu'il soit noté ***(*) à la Revue des Vins de France, comme le Faumbrauge, mais pour un prix bien inférieur, nous pousse à tenter l'expérience. Notre premier achat de cru classé 1855 - faisons un voeu !

Pour finir, parmi la foule de vins que nous avons goûtés, il y a aussi, pêle-mêle, et en rouge:
- Château La Tour Carnet 2005, grand cru classé du Haut-médoc: au même prix que le Faumbrauge, mieux noté par la même revue, mais il nous a un peu moins plu que ce dernier.
- Côtes du Rhône Village Sablet 2006: bonne surprise pour ce vin dont nous avions acheté une caisse du millésime 2005, moins fruité, que nous gardons pour faire un peu vieillir. Le producteur nous a reconnu, nous l'avons complimenté pour son vin, mais bien que son 2006 soit encore plus séduisant, nous remettons l'achat à plus tard...
- Mendoza Argento Malbec 2006: le petit vin argentin dont le millésime 2005 nous avait enchantés nous déçoit quelque peu. Moins éclatant, mais dés arômes de café torréfié intéressants ("chocolat !" dit le monsieur).
- Saumur Champigny Domaine de la Perruche 2006: décidément, nous n'arrivons pas à retrouver l'entousiasme provoqué par le millésime 2004. Tout comme le 2005 goûté l'année dernière, il est "sans plus".
- En blanc, le même vin argentin mais en 'chardonnay': arômes de brioche, bonne acidité en bouche, mais quand même moins bon que le Saint-Véran de chez Nicolas que nous avons siroté le mois dernier...

Mais alors, notre palais se serait-il éduqué, en trois ans ? Ou sommes-nous devenus plus difficiles ?

Les grandes surfaces

Évitant d'acquérir des vins en supermarché, où les conditions de stockage, en rayon, ne sont pas vraiment optimum (bouteille stockée debout, température trop élevée, exposition à la lumière, aux vibrations, etc.), nous préférons, ma femme et moi, nous tourner vers les cavistes et autres marchands spécialisés. Les avantages sont, entre autres, le conseil prodigué aux acheteurs, et le contact humain avec le caviste - parce que la caissière, question vin...
Pourtant, certains hypermarchés ont un rayon dédié aux vins, aménagé, décoré et parfois agrémenté d'un vendeur (si si, c'est rare, mais cela existe).
Dans ces rayons spéciaux, on trouve parfois des caves à vins électriques, pour les grands crus: là, rien à dire... Mais on trouve aussi des caisses en bois contenant des vins hauts de gamme, voire des cartons contenant des bouteilles. Cela protège de la lumière et des manipulations, mais pas de la chaleur... Qui sait depuis combien de temps cette bouteille de Pomerol, même couchée, a passé à température ambiante ? La seule façon de se rassurer est de connaître le taux de roulement des mises en rayon !
Notons que la question se pose également pour un petit commerçant: descend-t-il tous ses vins en cave à la fin de la journée ou y-a-t-il un roulement suffisant pour que les bouteilles n'attendent pas trop longtemps ? Mystère...

Les foires aux vins
Goûter avant d'acheter, c'est un bon moyen d'éviter les surprises (pas toujours désagréables) que réserve l'ouverture d'une bouteille. Les cavistes font souvent déguster certains vins, les supermarchés jamais.
Toutefois, ces derniers proposent à leurs clients privilégiés (en fait, ceux qui en font la demande), la possibilité de déguster des vins lors d'une soirée en avant-première de leurs semaines "foire aux vin". On peut même y rencontrer des producteurs !
Quand, en plus, on sait que c'est là l'occasion d'acheter des bouteilles en provenance directe des circuits de distribution, mises en rayon spécialement pour l'occasion (qui n'ont donc pas passé des mois debout à attendre le chaland), il n'y a plus à hésiter.

Clin d'œil sur le vin