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mardi 27 octobre 2009

Les vins bios se développent


Si, à proprement parler, le "vin bio" n'existe pas, c'est qu'il n'y a pas de cahier des charges biologiques pour la vinification.
Il s'agit en fait d'un vin "issu de raisins produits par l'agriculture biologique". Exit, donc, pesticides et produits phytosanitaires synthétiques, ce qui est tout de même un grand pas, pour le consommateur comme pour l'environnement.

Pour le viticulteur, en revanche, les choses sont plus compliquées:
- le rendement à l'hectare est souvent inférieur à celui de la filière conventionnelle,
- il faut plus de technicité, de temps d'observation, plus de salariés, bref, un surcroit de travail et de coûts.

Malgré ces efforts, qui ne se voient pas encore dans le prix de vente, il subsiste encore des problèmes qui ternissent l'image "verte" de la filière:
- la production d'un vin bio consomme davantage d'énergie, car il faut plus de passages en tracteur,
- le cuivre utilisé en masse pour remplacer les fongicides se retrouve dans les sols.
La filière bio est bien consciente qu'il reste encore des progrès à faire, sans aller par exemple jusqu'au retour à la traction animale, quoique pratiquée par quelques passionnés.

Toujours est-il que les vins bios ont bonne presse et se vendent plutôt bien, ce qui n'est pas sans adresser un signal à l'ensemble de la profession viticole:
- en France, ils représente 3% des vignobles, en progression annuelle de 20%,
- ils sont de plus en plus présents dans les réseaux de distribution, notamment ceux de la grande distribution.
Gageons que le développement des ventes permettra d'encourager les reconversions vers le bio, à charge aux institutions, maintenant, de répandre les bonnes pratiques et d'en trouver de nouvelles, afin de dissiper les derniers doutes sur cette filière prometteuse.

lundi 27 avril 2009

Le whisky se porte bien

L'association des fabricants de whisky écossais prévoit un investissement de plus de 500 millions d'euro pour créer six nouvelles distilleries en Écosse.
Grâce au marché russe et chinois (alors que les ventes de whisky déclinent au Royaume-Uni), l'avenir est assuré: 318 millions de litres de scotch ont été exportés en 2007, représentant une hausse totale de 15% sur dix ans.
Nous verrons si la crise économique actuelle a provoqué une baisse significative des ventes de whisky dans le monde (pour les années 2008 et 2009) et ainsi représenté un sérieux risque pour cet investissement.

mercredi 25 juin 2008

Nicolas

On ne présente plus cette chaîne de magasins spécialisés dans le vin depuis presque deux siècles. Je n'ai pourtant fréquenté ces boutiques que sur le tard (début 2007). Et c'est tant mieux, car j'ai pu me faire une idée de ce qui se vend ailleurs avant d'aborder une référence du marché.
Chez Nicolas, j'ai rarement été déçu de la qualité d'une bouteille, et encore, parfois le caviste m'avait prévenu. Le seul souci, c'est qu'il n'est pas possible de goûter un vin avant achat: il faut se fier aux conseils du vendeur, même s'ils ne sont pas toujours pertinents (cela varie bien sûr d'un magasin à l'autre).
Le catalogue de vins proposé est très diversifié, mais on ne trouve pas tout dans chaque boutique: le caviste fait sa sélection, en fonction de son type de clientèle et du chiffre d'affaire visé. Un point intéressant: la présence systématique de vins du monde, essentiellement du continent américain, mais aussi européen, et quelques vins australiens. Le Zinfandel-Shiraz de Fetzer (Californie) est très original et d'un bon niveau pour environ 6 € la bouteille (attention, le bouchon n'est pas en liège, mais à vis: ce n'est pas un vin de garde).
Pour revenir à la France, sans chauvinisme aucun, on trouve de très bons produits comme le Château Marsannay, un succulent Bourgogne dont le millésime 2002, m'a impressionné à la dégustation, en 2006. Côté blanc, citons le Riesling "Les Princes Abbés", une valeur sûre au rapport qualité/prix excellent (proposé uniquement lors de la foire aux vins), ou encore le Gewurztraminer Kuehn 2006 Cuvée Sainte-Marguerite.
Pour généraliser, disons que la qualité n'est pas très homogène au dessous de 8 € la bouteille. A partir de ce prix, pas de problème, on peut acheter les yeux fermés.
Mais n'oublions pas qu'il y a aussi de bons produits à moins de 6 €, comme le Côtes de Provence rouge Domaine de Pouverel, malheureusement sorti du catalogue cette année...

mardi 10 juin 2008

Intercaves

La spécialité de cette chaine de distribution de vins en franchise, c'est le volume: de la caisse de six bouteilles à la vente en vrac, en passant par le pack de 5 ou 10 litres, idéal pour les barbecues, les fêtes entre amis.
Bien sûr, on peut très bien acheter son vin à la bouteille, mais le prix est moins intéressant qu'en carton de six. Toutefois, il est souvent possible de déguster avant d'acheter, ce qui est très apréciable, même si cela ne concerne pas tous les vins en vente dans la boutique.
Dans tous les cas, on peut au moins recueillir les conseils avisés du commerçant, généralement assez calé dans l'univers des régions viticoles et de la dégustation du vin.
Les vins vendus en bouteille(s) vont de la consommation courante au crus prestigieux, provenant de toutes les régions françaises, mais rarement du reste du monde. Ainsi, le choix est surtout important pour le Bordelais et la vallée du Rhône, la Loire et le Languedoc (dans l'ordre décroissant). On trouve aussi de bonnes bouteilles d'Alsace, du Sud-Ouest, et un bon choix de Champagnes. Les bourgognes ne sont pas en reste, mais c'est comme partout, il faut mettre le prix.
Même si nous avons été parfois déçus par certains produits recommandés par le caviste (après tout, il a un stock à écouler), il y a de très bonnes affaires à faire, mais la qualité est assez peu homogène en dessous de 12€ la bouteille: il faut vraiment goûter avant d'acheter.
Il y a de très bons vins à moins de 6€, par exemple le Bergerac rosé Baron de Peyrac, et parfois même des bordeaux de dix ans en cartons de six, à boire rapidement !
Demandez à déguster du Quincy, du Jasnières (blancs sec de la Loire), autour de 9/10€, un très bon investissement.
N'oublions pas non plus le choix de whiskies et d'alcools, quelques bières et produits gastronomiques (pâtes, foies gras) et les accessoires en tout genre.

mercredi 3 octobre 2007

Les grandes surfaces

Évitant d'acquérir des vins en supermarché, où les conditions de stockage, en rayon, ne sont pas vraiment optimum (bouteille stockée debout, température trop élevée, exposition à la lumière, aux vibrations, etc.), nous préférons, ma femme et moi, nous tourner vers les cavistes et autres marchands spécialisés. Les avantages sont, entre autres, le conseil prodigué aux acheteurs, et le contact humain avec le caviste - parce que la caissière, question vin...
Pourtant, certains hypermarchés ont un rayon dédié aux vins, aménagé, décoré et parfois agrémenté d'un vendeur (si si, c'est rare, mais cela existe).
Dans ces rayons spéciaux, on trouve parfois des caves à vins électriques, pour les grands crus: là, rien à dire... Mais on trouve aussi des caisses en bois contenant des vins hauts de gamme, voire des cartons contenant des bouteilles. Cela protège de la lumière et des manipulations, mais pas de la chaleur... Qui sait depuis combien de temps cette bouteille de Pomerol, même couchée, a passé à température ambiante ? La seule façon de se rassurer est de connaître le taux de roulement des mises en rayon !
Notons que la question se pose également pour un petit commerçant: descend-t-il tous ses vins en cave à la fin de la journée ou y-a-t-il un roulement suffisant pour que les bouteilles n'attendent pas trop longtemps ? Mystère...

Les foires aux vins
Goûter avant d'acheter, c'est un bon moyen d'éviter les surprises (pas toujours désagréables) que réserve l'ouverture d'une bouteille. Les cavistes font souvent déguster certains vins, les supermarchés jamais.
Toutefois, ces derniers proposent à leurs clients privilégiés (en fait, ceux qui en font la demande), la possibilité de déguster des vins lors d'une soirée en avant-première de leurs semaines "foire aux vin". On peut même y rencontrer des producteurs !
Quand, en plus, on sait que c'est là l'occasion d'acheter des bouteilles en provenance directe des circuits de distribution, mises en rayon spécialement pour l'occasion (qui n'ont donc pas passé des mois debout à attendre le chaland), il n'y a plus à hésiter.

Clin d'œil sur le vin